Salut à tous et toutes!
Cet article pourrait être la suite du précédent récit, fictif, qui attend toujours. Mais vous allez comprendre qu'il n'a pas attendu pour rien. Nous avions d'autres priorités que 'écrire Maitresse et moi. Et oui, ce que je vais vous raconter aujourd'hui m'est réellement arrivé, et pas plus tard qu'hier soir. Quelque part j'avais raison quand je disais précédemment que ça finirait bien par tomber. Maitresse avait prévu de me faire franchir ce cap de longue date...la dernière fois on avait remis ça car j'étais malade. Chez elle, il y a une vraie envie de promener sa petite chienne, d'exhiber sa pute, de me faire aller plus loin.
De mon côté, je suis incapable de savoir comment je vais vivre cette expérience. Maitresse m'a prévenu que nous lèverions l'ancre vers 22 heures, voire plus tard, car après tout pour une fois nous ne sommes pas pressés par les impondérables.
Dehors la météo a été pluvieuse. Dans notre antre, le temps a pourtant été à l'orage. Après un début de vacances BDSM de rêve, il y a deux jours nous nous sommes remis les points sur les i, et les barres sur les t vis à vis des points noirs de nôtre relation de couple. Le dialogue n'a pas été facile, le ton est parfois monté, nous ne sommes pas toujours d'accord. Nos deux caractères bien trempés s'affrontent...entre autre Maitresse devrait réagir de manière vanille plus D/s, et moi je devrais me montrer plus humble. Mise au point salvatrice, vitale, sur pas mal de choses, qui fait avancer le schmilblik, mais qui me fait gamberger, douter encore la veille, sur ma capacité ou la qualité de ma soumission. Et oui, le dialogue entre nous étant une bonne chose, pour cette fois j'ai un grosbesoin de réconfort, et me sens pas trop dans mon assiette.
Les prévisions n'annoncent donc pas des conditions favorables au franchissement de ce cap.....et pourtant.....
Dans l'après midi, j'ai néanmoins enfilé mon costume de soubrette, avec ses bas et ses escarpins pour faire le ménage, histoire de commencer à me glisser tout doucement dans mon rôle.
Vers 19 heures, Maitresse me prévient qu'il est temps de commencer:
"Vas te laver ma petite pute, et rase toi bien."
"Quelle tenue dois je mettre ma Maitresse?"
"Ce matin tu as enlevé ton plug trop tôt, alors ce soir pour te punir, et t'exciter un peu plus, tu vas sortir avec. Et je veux ta jupe en cuir, ton corset, tes bas noirs tenus par un ton porte jarretelle, tes escarpins. On verra pour le petit haut quand tu seras prête. J'allai oublier, tu mettra ton collier de séance aussi."
"Ha quand même...."
Est ce que j'ai rougis? Je ne sais plus quels ont été les termes exacts mot pour mot, mais je ne m'attendais pas à me voir imposer plug et collier. Ce collier avec son D-ring bien large, et ses trucs cloutés dessus sera bien visible sur ma condition, sans équivoque possible. Je poursuis:
"Dois je mettre ma cage aussi Maitresse?"
J'en ai très envie, Maitresse le sait. La porter seulement 5 jours par moi durant ses règles reste trop peu pour moi, mais là il s'agit surtout de faire disparaitre ma possibilité d'érection, d'effacer en partie la bosse, de me rendre plus femelle. C'est un outil de plus pour me féminiser, me faire entrer dans le personnage.
"Oui ma soumise...."
La voyant prendre un malin plaisir à oser, à m'en demain plus que ce que je pensais, je pousse le bouchon un peu:
"Et mes bracelets?"
"On verra quand tu seras maquillée et avec ta perruque...."
Je n'insiste pas, ma panoplie sera déjà pas mal. Time to go in the bathroom.....après une douche rapide je commence par raser les quelques poils qui repoussent sur mon sexe et mes pubis. Cela me prend à peine 5 minutes, car mine de rien à ce niveau là, je m'entretiens. Pour le visage, je fais ça minutieusement. Pas envie d'avoir une vilaine trace de barbe, ou des poils qui dépassent.
Dès que je juge le résultat satisfaisant, je commence par m'habiller, la cage en premier. Je commence à être habitué à mes tenues sexy. Hormis mon petit bidou qui dépasse un peu habituellement.... mais pas ici sous mon corset, mes formes sont assez féminines. Surtout mes longues jambes et mon petit cul rebondit.
A ma sortie de la salle de bain, Maitresse me fait essayer plusieurs petits hauts, et par défaut nous optons finalement pour un petit gilet, noir, vous l'aurez deviné.
La tension monte un peu, l'heure tourne, j'ai alors une bonne idée pour la suite de la soirée. Histoire d'être plus détendue, je demande à Maitresse si elle m'autorise à boire un peu. Sa réponse est affirmative, et je ne me fais pas prier pour ouvrir cette bouteille d'excellent Chianti achetée le veille.
De son côté ma Dame s'habille plus rapidement, mais prend soin d'enfiler sa robe de domina. Je prend note de la délicate attention.
Une poêlée de pommes de terre dans le bide plus tard, je suis assise par terre, face à Maitresse assise sur le canapé, qui a sortit tout son attirail pour faire de moi une jolie poupée. Fond de teint, rouge à lèvres, blush , mascara et compagnie, j'y connais pas grand chose, et tout a l'air d'y passer. Pendant que ma Maitresse s'attèle à me faire toute belle, la 2 égraine Secrets d'Histoire sur Jésus, que je regarde du coin de l’œil. Je ne peux m'empêcher de commenter l'émission en racontant des conneries qui nous fait marrer tous les deux.... ça y est le vin produit son effet, et je me sens bien, joyeuse.
Après une bonne demi heure, son office terminée, Maitresse me coiffe de ma perruque qu'elle a longuement démélée, et finit le travail après l'avoir serrée sur ma tête.
J'ai hâte de découvrir mon image......et c'est une jolie femme que je découvre face à moi dans la glace du hall d'entrée, encore plus sexy que la première fois, car moins outrageusement maquillée. Les faits sont là, je me plais, je suis une travestie très crédible, et j'aime l'idée d'être séduisante.
Nous regardons l'horloge de la box...22h45. Here we go. Je passe le seuil d'entrée en priant pour ne pas croiser un voisin de l'immeuble. Me reconnaitrait il? Il y a très peu de chances, mais l'irrationnel prend le dessus dans ces moments là.....personne dans l'ascenseur, pas plus dans le parking, où je me sens plus détendue. Je m'installe à l'avant, côté passager. Maitresse fait quelques petits commentaires sur le haut de mes cuisses à nu, et nous prenons Paris by night.
Les 3 verres de vin m'ont rendu de très bonne humeur, je prend tout avec le sourire, et nous nous faisons la réflexion que finalement, l'alcool dans ces conditions peut être une bonne chose, et que certains détails fictifs se révèlent insignifiants une fois vécus en réel.
Pourquoi? Nous avons déjà fait 500 mètres, nous arrêtant à plusieurs feux, sans que personne ne tourne la tête vers nous. Remarquez.... rien de nouveau à Paname, chacun fonce à ses petites affaires de son côté.
Maitresse me fait remarquer qu'il faut faire le plein.
"Vous allez quand même pas me demander ça?"
Non fort heureusement. A la station service, je me fais toute petite avec ces néons qui nous éclairent. La seule chose qui me fait peur, c'est qu'on remarque mon large collier avec son anneau. Heureusement je fais pas de fixette là dessus. Juste devant nous, deux mecs style pilard de rugby tournent autour de leur bagnole. Pourvu qu'ils me voient pas. J'aime pas leur ganache de bourrin viril. Pas de zyvas en vue, tant mieux.
Nous repartons tranquillement sur le periph qui roule bien à cette heure là. Maitresse sort à la porte Maillot...à partir de là elle connait peu les lieux, et c'est ainsi que nous entrons dans le Bois.
La dernière fois que j'y étais passé, c'était il y a près de deux ans, à 4 heures du mat, en rentrant de ma première soirée en club BDSM, en compagnie d'une domina qui me voulait me montrer cet endroit, et il y avait pas foule.
La il est même pas minuit, et il y a foule.
Nous avons pris plus ou moins tout droit au début, puis au pif à gauche une longue avenue. Les voitures roulent au pas, ralentissent beaucoup. Ici personne ne klaxonne..et sur le trottoir des deux côtés, beaucoup de prostituées.
"Elles ont pas froid."
C'est vrai, Maitresse a raison, elles sont plus dévêtues que moi. Nous n'osons pas jouer à nos petits jeux juste devant elles. Pour une première, ce serait trop pour moi, et puis pas envie de me faire aborder par un homme, ni d'avoir un problème avec elles en croyant que je leur pique le boulot.
Alors nous continuons d'avancer tout droit, à la recherche d'un coin tranquille. Maitresse aimerait bien me poser sur un banc, pour me voir écarter les cuisses à sa hauteur comme une chienne, puis me faire m'acouder à la portière vitre baissée côté passager. Mais il y a trop de monde. L'attente commence à être longue pour moi, la tension remonte.....
Finalement Maitresse tourne à gauche sur une avenue quasi déserte. Il y a bien quelques voitures qui passent, mais aucune prostituée ici....pas de banc, tant pis. C'est l'heure de vérité.
"Descend de la voiture, et fais quelques pas jusqu'au lampadaire, puis reviens."
J'oublie de détacher ma ceinture en descendant.....nous en sourions un bref instant, et j'obéis en marchant comme une mannequin. Le lampadaire est tout près, je reviens vers elle. Toujours personne.
Je m'accoude à la portière, quelques voitures passent, finalement c'est pas si dur. Sortant mon appareil photo, elle me fait signe de reculer un peu pour immortaliser l'instant. Je la laisse faire, un peu gênée, mais tente de prendre une pose. Le flash crépite par trois fois.
"Va jusqu'à ce lampadaire là bas, puis reviens."
C'est pas si loin, pas si dur, encore une fois j'obtempère sans faire d'histoire. Jusqu'ici tout va bien, encore quelques voitures qui ne ralentissent même pas. Maitresse me fait signe de monter, une fois remontée à ma hauteur......elle semble réfléchir alors que je m'installe, puis me montre des barrières en forme de rondin plus loin, et me dit:
"Vas sur les rondins là bas, et appuyes toi dessus en croisant les jambes."
J'y retourne, et me voilà en train de l'aguicher, éclairée à la lumière des phares. La voiture n'avance pas, j'ai pigé, et le flash qui crépite encore deux fois me confirme qu'elle a décidé de me photographier une fois encore.
Le jeu allait prendre fin, j'allai remonter dans la voiture.......quand soudain je fais part à ma Maitresse de mon envie pressante de faire pipi. Elle m'avait rappelé plus tôt que mon statut de chienne ne m'autorisait plus à le faire debout.....
J'ai envie de lui offrir ça, cette vision de ma soumission, et je lui en fais part. L'idée lui plait sans conteste vu son joli sourire.
"Vas faire pipi."
Alors que je l'éloigne de la route de quelques pas vers le sous bois, Maitresse me fait signale de ne pas aller plus loin.
"Tu vas le faire ici ma petite chienne."
Lentement je m'accroupis, et me tourne vers elle, les cuisses écartées. Je me sens bien, donc pas bloquée, et je pisse comme une petite chienne face à la voiture. Je ne me sens pas humiliée.....j'y prend du plaisir, plaisir largement partagé de me voir ainsi m'offrir. Je fais l'erreur de lui demander de garder la voiture, et elle n'ose pas en descendre, la laissant toujours en marche, pour me prendre en photo.
Photos qu'elle prend de trop loin, et qui seront ratées, comme celles sur les rondins, dommage......dommage? Je me surprend moi même à être déçue......mais après tout ce n'est que partie remise.
C'est avec le sourire jusqu'aux oreilles que je remonte dans la voiture. Maitresse est fière de moi, très fière, moi aussi. C'est un bel instant de communion entre nous....mais la soirée n'est pas terminée!
A SUIVRE
Faya
Cet article pourrait être la suite du précédent récit, fictif, qui attend toujours. Mais vous allez comprendre qu'il n'a pas attendu pour rien. Nous avions d'autres priorités que 'écrire Maitresse et moi. Et oui, ce que je vais vous raconter aujourd'hui m'est réellement arrivé, et pas plus tard qu'hier soir. Quelque part j'avais raison quand je disais précédemment que ça finirait bien par tomber. Maitresse avait prévu de me faire franchir ce cap de longue date...la dernière fois on avait remis ça car j'étais malade. Chez elle, il y a une vraie envie de promener sa petite chienne, d'exhiber sa pute, de me faire aller plus loin.
De mon côté, je suis incapable de savoir comment je vais vivre cette expérience. Maitresse m'a prévenu que nous lèverions l'ancre vers 22 heures, voire plus tard, car après tout pour une fois nous ne sommes pas pressés par les impondérables.
Dehors la météo a été pluvieuse. Dans notre antre, le temps a pourtant été à l'orage. Après un début de vacances BDSM de rêve, il y a deux jours nous nous sommes remis les points sur les i, et les barres sur les t vis à vis des points noirs de nôtre relation de couple. Le dialogue n'a pas été facile, le ton est parfois monté, nous ne sommes pas toujours d'accord. Nos deux caractères bien trempés s'affrontent...entre autre Maitresse devrait réagir de manière vanille plus D/s, et moi je devrais me montrer plus humble. Mise au point salvatrice, vitale, sur pas mal de choses, qui fait avancer le schmilblik, mais qui me fait gamberger, douter encore la veille, sur ma capacité ou la qualité de ma soumission. Et oui, le dialogue entre nous étant une bonne chose, pour cette fois j'ai un grosbesoin de réconfort, et me sens pas trop dans mon assiette.
Les prévisions n'annoncent donc pas des conditions favorables au franchissement de ce cap.....et pourtant.....
Dans l'après midi, j'ai néanmoins enfilé mon costume de soubrette, avec ses bas et ses escarpins pour faire le ménage, histoire de commencer à me glisser tout doucement dans mon rôle.
Vers 19 heures, Maitresse me prévient qu'il est temps de commencer:
"Vas te laver ma petite pute, et rase toi bien."
"Quelle tenue dois je mettre ma Maitresse?"
"Ce matin tu as enlevé ton plug trop tôt, alors ce soir pour te punir, et t'exciter un peu plus, tu vas sortir avec. Et je veux ta jupe en cuir, ton corset, tes bas noirs tenus par un ton porte jarretelle, tes escarpins. On verra pour le petit haut quand tu seras prête. J'allai oublier, tu mettra ton collier de séance aussi."
"Ha quand même...."
Est ce que j'ai rougis? Je ne sais plus quels ont été les termes exacts mot pour mot, mais je ne m'attendais pas à me voir imposer plug et collier. Ce collier avec son D-ring bien large, et ses trucs cloutés dessus sera bien visible sur ma condition, sans équivoque possible. Je poursuis:
"Dois je mettre ma cage aussi Maitresse?"
J'en ai très envie, Maitresse le sait. La porter seulement 5 jours par moi durant ses règles reste trop peu pour moi, mais là il s'agit surtout de faire disparaitre ma possibilité d'érection, d'effacer en partie la bosse, de me rendre plus femelle. C'est un outil de plus pour me féminiser, me faire entrer dans le personnage.
"Oui ma soumise...."
La voyant prendre un malin plaisir à oser, à m'en demain plus que ce que je pensais, je pousse le bouchon un peu:
"Et mes bracelets?"
"On verra quand tu seras maquillée et avec ta perruque...."
Je n'insiste pas, ma panoplie sera déjà pas mal. Time to go in the bathroom.....après une douche rapide je commence par raser les quelques poils qui repoussent sur mon sexe et mes pubis. Cela me prend à peine 5 minutes, car mine de rien à ce niveau là, je m'entretiens. Pour le visage, je fais ça minutieusement. Pas envie d'avoir une vilaine trace de barbe, ou des poils qui dépassent.
Dès que je juge le résultat satisfaisant, je commence par m'habiller, la cage en premier. Je commence à être habitué à mes tenues sexy. Hormis mon petit bidou qui dépasse un peu habituellement.... mais pas ici sous mon corset, mes formes sont assez féminines. Surtout mes longues jambes et mon petit cul rebondit.
A ma sortie de la salle de bain, Maitresse me fait essayer plusieurs petits hauts, et par défaut nous optons finalement pour un petit gilet, noir, vous l'aurez deviné.
La tension monte un peu, l'heure tourne, j'ai alors une bonne idée pour la suite de la soirée. Histoire d'être plus détendue, je demande à Maitresse si elle m'autorise à boire un peu. Sa réponse est affirmative, et je ne me fais pas prier pour ouvrir cette bouteille d'excellent Chianti achetée le veille.
De son côté ma Dame s'habille plus rapidement, mais prend soin d'enfiler sa robe de domina. Je prend note de la délicate attention.
Une poêlée de pommes de terre dans le bide plus tard, je suis assise par terre, face à Maitresse assise sur le canapé, qui a sortit tout son attirail pour faire de moi une jolie poupée. Fond de teint, rouge à lèvres, blush , mascara et compagnie, j'y connais pas grand chose, et tout a l'air d'y passer. Pendant que ma Maitresse s'attèle à me faire toute belle, la 2 égraine Secrets d'Histoire sur Jésus, que je regarde du coin de l’œil. Je ne peux m'empêcher de commenter l'émission en racontant des conneries qui nous fait marrer tous les deux.... ça y est le vin produit son effet, et je me sens bien, joyeuse.
Après une bonne demi heure, son office terminée, Maitresse me coiffe de ma perruque qu'elle a longuement démélée, et finit le travail après l'avoir serrée sur ma tête.
J'ai hâte de découvrir mon image......et c'est une jolie femme que je découvre face à moi dans la glace du hall d'entrée, encore plus sexy que la première fois, car moins outrageusement maquillée. Les faits sont là, je me plais, je suis une travestie très crédible, et j'aime l'idée d'être séduisante.
Nous regardons l'horloge de la box...22h45. Here we go. Je passe le seuil d'entrée en priant pour ne pas croiser un voisin de l'immeuble. Me reconnaitrait il? Il y a très peu de chances, mais l'irrationnel prend le dessus dans ces moments là.....personne dans l'ascenseur, pas plus dans le parking, où je me sens plus détendue. Je m'installe à l'avant, côté passager. Maitresse fait quelques petits commentaires sur le haut de mes cuisses à nu, et nous prenons Paris by night.
Les 3 verres de vin m'ont rendu de très bonne humeur, je prend tout avec le sourire, et nous nous faisons la réflexion que finalement, l'alcool dans ces conditions peut être une bonne chose, et que certains détails fictifs se révèlent insignifiants une fois vécus en réel.
Pourquoi? Nous avons déjà fait 500 mètres, nous arrêtant à plusieurs feux, sans que personne ne tourne la tête vers nous. Remarquez.... rien de nouveau à Paname, chacun fonce à ses petites affaires de son côté.
Maitresse me fait remarquer qu'il faut faire le plein.
"Vous allez quand même pas me demander ça?"
Non fort heureusement. A la station service, je me fais toute petite avec ces néons qui nous éclairent. La seule chose qui me fait peur, c'est qu'on remarque mon large collier avec son anneau. Heureusement je fais pas de fixette là dessus. Juste devant nous, deux mecs style pilard de rugby tournent autour de leur bagnole. Pourvu qu'ils me voient pas. J'aime pas leur ganache de bourrin viril. Pas de zyvas en vue, tant mieux.
Nous repartons tranquillement sur le periph qui roule bien à cette heure là. Maitresse sort à la porte Maillot...à partir de là elle connait peu les lieux, et c'est ainsi que nous entrons dans le Bois.
La dernière fois que j'y étais passé, c'était il y a près de deux ans, à 4 heures du mat, en rentrant de ma première soirée en club BDSM, en compagnie d'une domina qui me voulait me montrer cet endroit, et il y avait pas foule.
La il est même pas minuit, et il y a foule.
Nous avons pris plus ou moins tout droit au début, puis au pif à gauche une longue avenue. Les voitures roulent au pas, ralentissent beaucoup. Ici personne ne klaxonne..et sur le trottoir des deux côtés, beaucoup de prostituées.
"Elles ont pas froid."
C'est vrai, Maitresse a raison, elles sont plus dévêtues que moi. Nous n'osons pas jouer à nos petits jeux juste devant elles. Pour une première, ce serait trop pour moi, et puis pas envie de me faire aborder par un homme, ni d'avoir un problème avec elles en croyant que je leur pique le boulot.
Alors nous continuons d'avancer tout droit, à la recherche d'un coin tranquille. Maitresse aimerait bien me poser sur un banc, pour me voir écarter les cuisses à sa hauteur comme une chienne, puis me faire m'acouder à la portière vitre baissée côté passager. Mais il y a trop de monde. L'attente commence à être longue pour moi, la tension remonte.....
Finalement Maitresse tourne à gauche sur une avenue quasi déserte. Il y a bien quelques voitures qui passent, mais aucune prostituée ici....pas de banc, tant pis. C'est l'heure de vérité.
"Descend de la voiture, et fais quelques pas jusqu'au lampadaire, puis reviens."
J'oublie de détacher ma ceinture en descendant.....nous en sourions un bref instant, et j'obéis en marchant comme une mannequin. Le lampadaire est tout près, je reviens vers elle. Toujours personne.
Je m'accoude à la portière, quelques voitures passent, finalement c'est pas si dur. Sortant mon appareil photo, elle me fait signe de reculer un peu pour immortaliser l'instant. Je la laisse faire, un peu gênée, mais tente de prendre une pose. Le flash crépite par trois fois.
"Va jusqu'à ce lampadaire là bas, puis reviens."
C'est pas si loin, pas si dur, encore une fois j'obtempère sans faire d'histoire. Jusqu'ici tout va bien, encore quelques voitures qui ne ralentissent même pas. Maitresse me fait signe de monter, une fois remontée à ma hauteur......elle semble réfléchir alors que je m'installe, puis me montre des barrières en forme de rondin plus loin, et me dit:
"Vas sur les rondins là bas, et appuyes toi dessus en croisant les jambes."
J'y retourne, et me voilà en train de l'aguicher, éclairée à la lumière des phares. La voiture n'avance pas, j'ai pigé, et le flash qui crépite encore deux fois me confirme qu'elle a décidé de me photographier une fois encore.
Le jeu allait prendre fin, j'allai remonter dans la voiture.......quand soudain je fais part à ma Maitresse de mon envie pressante de faire pipi. Elle m'avait rappelé plus tôt que mon statut de chienne ne m'autorisait plus à le faire debout.....
J'ai envie de lui offrir ça, cette vision de ma soumission, et je lui en fais part. L'idée lui plait sans conteste vu son joli sourire.
"Vas faire pipi."
Alors que je l'éloigne de la route de quelques pas vers le sous bois, Maitresse me fait signale de ne pas aller plus loin.
"Tu vas le faire ici ma petite chienne."
Lentement je m'accroupis, et me tourne vers elle, les cuisses écartées. Je me sens bien, donc pas bloquée, et je pisse comme une petite chienne face à la voiture. Je ne me sens pas humiliée.....j'y prend du plaisir, plaisir largement partagé de me voir ainsi m'offrir. Je fais l'erreur de lui demander de garder la voiture, et elle n'ose pas en descendre, la laissant toujours en marche, pour me prendre en photo.
Photos qu'elle prend de trop loin, et qui seront ratées, comme celles sur les rondins, dommage......dommage? Je me surprend moi même à être déçue......mais après tout ce n'est que partie remise.
C'est avec le sourire jusqu'aux oreilles que je remonte dans la voiture. Maitresse est fière de moi, très fière, moi aussi. C'est un bel instant de communion entre nous....mais la soirée n'est pas terminée!
A SUIVRE
Faya